2 Cékoidonc !!!!

Est ce que quelqu'un pourrait m'aider car je ne sais pas ce que sait !!!
Piéce de 10 mm, une en alu et l'autre en bronze (peut etre)

Frappes medailles
Trouvé dans une boite dans une cheminée ????????

Ca n'a pas l'air d'être des pièces.
On dirait des jetons.

T'as raison , on dirait des jetons !

oui, on dirait des jetons Allemands

Il s'agit de 2 monnaies de nécessité émises après la 1ère guerre mondiale pour pallier au manque de numéraire.
Pour celle marquée "LM" , elle est est suisse quant à l'autre je ne sais pas, beaucoup d'entreprises, d'usines ou de coopératives frappaient monnaie à cette époque et ce jusqu'au milieu des années 20.

contrairement à ce que dit Kimouk, je ne pense pas qu'il s'agisse de monnaies de nécessité" de 14/18.
Beaucoup de ces jetons pour servir, comme ceux qui nous intéressent ici, ont été émis en dehors de ce conflit par des industries, grands commerçants,PTT -téléphone, divers organismes ( même les maisons closes...!) dans le simple but de favoriser leurs affaires. Leur pratique a cessé un peu après la seconde guerre.

Ces monnaies sont postérieures à la première guerre comme je l'ai indiqué ds mon 1 er post. Néanmoins les entreprises et sociétés commerciales , certaines coopératives furent sollicités pour émettre des monnaies pour pallier au manque de numéraire . En france les chambres de commerce durent recenser les entreprises susceptibles d'émettre des monnaies et ce même bien apres la guerre et même de frapper monnaie en leur nom propre . Les sociétés y virent forcémment des retombées publicitaires , l'exemple du timbre -monnaie en est le meilleur exemple.
A ce titre ces monnaies peuvent etre considérés à mon sens comme des monnaies de nécessités car elles furent nécessaire au maintien d'une activité économique en des temps difficiles.
Le Général De Gaulle pensa à utiliser ce procédé après la seconde guerre notamment pour ce qui concerne les timbres-monnaies mais en fut dissuader, les autorités compétentes craignant une contrefaçon excessive

Désolé encore de te contredire sur ce sujet particulier. L'ouvrage que j'ai écrit en 1971, édité par Collections et Monnaies est épuisé depuis longtemps, mais j'y expliquais bien les limites de ce que, par convention nous appelons monnaies de nécéssité sans oppositions aux monnaies obsidionales, timbres-monnaies, bons pour servir, monnaies de confiance ou autres objet monétiformes.
Les plus grands spécialistes de l'époque: Raymond Habrekorn (pour les C de C) et Vannier autre spécialiste membre de l'Assoc. Num. Armoricaine ainsi que la rédaction de N et C. m'ont d'ailleur souutenu dans ce sens.

Je maintiens donc ma précédente réponse dans son intégralité.
Amicalement.

Je ne remets nullement en cause tes compétences en la matière , il me semble juste que ce type de monnaie correspond à une nécessité de l'époque durant laquelle elles furent émises c'est en ce sens que je les qualifie comme telles.
Amicalement

Ce genre de jetons, mais plus souvent et plus modestement des jetons en cartons étaient utilisés par des commerçants qui les remettaient à leurs clients relevant d'un bureau d'aide sociale (maintenant CCAS).

La ville ou la municipalité payait, mensuellement, directement au commerçant certaines prestations - pain - viande - chaussures - vêtements - autres fournitures de première nécessité destinées aux indigents.
Les commerçants remettaient alors aux intéressés les bons ou jetons correspondant aux sommes allouées pour effectuer leurs achats sans la transaction monétaire .....

Dans certains autres cas, mais plus rarement, le réglement était fait au commerçant sur présentation d'une liste émargée par les bénéficiaire sans remise de bons ou jetons (ce système était moins souple dans la pratique).